Midi, Mi-temps au jardin de Mi-juin?…..
Il est toujours midi quelque part dans le monde et, à moins de le chercher à 14h, nous sommes tous susceptibles de le trouver ‘’à l’heure juste’’……. ‘’Juste’’ pour qui ?
Tout comme minuit, midi est une représentation du temps, une façon de prendre un repère qui fait dire à la sagesse populaire (qui dit beaucoup de choses d’ailleurs) :
‘’Chacun voit midi à sa porte’’ et possède donc ainsi sa représentation personnelle de ce repère, ni meilleure ni plus juste que celle de son voisin ou bien ‘’des autres’’ en général…… Simplement différente.
C’est ce qui m’amène aujourd’hui (avec l’accord des auteurs) à vous partager ce que m’ont écrit trois personnes après lecture de l’édito de mai :
1 ‘’ Accueillir ce qui vient, ici et maintenant, permet de profiter de ce qu’il y a de bien dans l’instant présent qui en contient toujours, ne serait-ce qu’un peu alors que souhaiter un « mieux » hypothétique nous en empêche ! Et si nous ne pouvons pas profiter de ce bien-là, comment pourrions- nous trouver mieux ?’’
2 ‘’Le bien du mieux, n’est- il pas une certaine liberté. Oser être soi- même. Une liberté intérieure que l’on a bradée pour des semblants de bonheurs qui se sont avérés parfois de vrais cauchemars. Il existe un chemin qui rebute car il est long et éprouvant mais une fois qu’on l’emprunte et que l’on ose être ce que nous sommes, j’ose croire que tout nous paraît meilleur et satisfaisant. Je suis tout à fait d’accord la baguette magique ne sert pas. Le travail intérieur doit se faire pour laisser place à ce beau jardin du mieux’’.
3 ‘’Et justement je te pose la question : Sais-tu en quoi tu pourrais aller mieux et qu’est-ce que ça t’apporterait de plus ?Peux-tu répondre seul à cette question ?Aurais-tu besoin d’une personne miroir ?
Pour répondre à ta question, je vais « bien »… et du coup, je ne prends pas le temps de me demander ce qui pourrait aller mieux…
Ceci étant, si je prenais le temps, je commencerais sans doute par regarder ce qu’il y a dans mon « bien » parce que ça à l’air déjà pas mal du tout, et que surtout, en bâtisseur, comme pour les fondations de ma maison avant d’agrandir ou de surélever, je valide l’existant….’’
Voilà trois autres façons de voir le bien et le mieux dans son jardin personnel ; trois ‘’cartes’’ d’un monde en ‘’bien’’ ou en ‘’mieux’’, différentes, et qui viennent simplement enrichir le propos initial. Merci aux trois personnes qui ont pris le temps de la réflexion et de l’écriture pour les partager !
Plus de vues différentes d’une même situation élargissent le champ des possibles (comme autant de plumes sur une aile) enrichissant chacun de bien plus que ce qu’il apporte, comme chacun des oiseaux du nid se réchauffe de tous les autres et réciproquement…
Voir les choses différemment, sans jugement, en s’offrant plusieurs angles concrets possibles, est une grande richesse à la portée de chacun de nous !
Il suffit –pour ça – d’accepter la différence et de s’en faire une alliée plutôt que de rester bloqué à mi-chemin…. Voulez-vous plutôt être a-mi avec vous-même et les autres qu’à mi- quelque chose?
Si l’idée de reconsidérer votre carte du monde est envisageable pour vous
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